«La beauté de l’âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps».
Cette pensée est à la base de I t enseignement tel que j’essaie de le pratiquer et elle dirige ma recherche du vrai talent.
Seul un être riche intérieurement deviendra un grand artiste. Le corps est l’instrument du danseur. Un musicien, quand son instrument n’a pas la qualité requise, peut toujours s’acheter un Stradivarius – un danseur ne peut acquérir un autre corps. Il doit apprendre à modeler le sien.
Il faut à la fois le sens de la discipline, la persévérance et une volonté de fer dans une grande ouverture d’esprit.
L’ensemble de toutes ces qualités spécifiques ne serait cependant que caricature sans cette “aura” indéfinissable qui ne s’acquiert pas et qu’on nomme talent, c’est-à-dire l’intuition du mouvement qui exprime le sentiment et permet d’émouvoir et de faire vibrer le spectateur.
Le jeune danseur doit découvrir dans l’enseignement de son maître ce “je ne sais quoi qui vit comme un mystère au fond de lui-même, qu’il doit reconnaître, discipliner et transcender jusqu’à l’épanouissement de ce miracle d’un soir sans récidi- “LE SPECTACLE”